Un endroit magique dissimulé derrière la ville loin des conflits. Le sable fin aux reflets dorés se laisse mouiller par les vagues. Lorsque la marée est haute, il n’y a plus une seule trace sur le sable.
La plage s’étend sur plusieurs kilomètres autant en longueur qu’en largeur. Au sud, dans un coin isolé, il y a une grotte naturellement creusée dans la roche. Elle est assez profonde et humide mais si on y fait un petit feu, il fera plus chaud qu’au dehors sous la pluie. Les rochers sont principalement situés au limite de la plage donc au nord et au sud, ils sont plus ou moins massifs et biscornues. Vers le nord, ils forment une colline d’une vingtaine de mètre. C’est sûrement l’endroit le plus dangereux si on venait à trébucher.
Pour ce qui est de la végétation, les algues sont assez présentes sur les bords de la mer puis elles disparaissent à partir d’un mètre de profondeur. Les plantes sont rares même les oyats, on en trouve que vers le nord le long de la roche et de la fin de la plage. D’ailleurs, cette dernière ne s’étend pas jusqu’à la ville mais à mi-parcours. L’autre partie est de la terre sèche où l’herbe peine à pousser.
Évidemment, c’est un lieu très fréquenté en été et évité en hiver mais la beauté des vagues est la même peu importe la saison. Certains s’allongent à même le sol profitant d’un moment de détente avec le doux bruit de l’océan. La mer semble aller jusqu’à l’infini, son bleu intense et limpide envoutent les passants mais il vaut mieux s’en méfier, elle peut être très dangereuse en temps de tempête.